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Un traumatisme crânien, c'est quoi ça ?

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En gros, c’est un choc à la tête qui laisse des séquelles au cerveau.

Un traumatisme crânien, ou traumatisme crânio-cérébral (TCC), c’est un choc qui secoue le cerveau dans la boîte crânienne ou une lésion à la tête qui endommage les neurones, causant un dysfonctionnement cérébral.

Selon l’endroit où se situent les lésions sur le cerveau, les séquelles peuvent être extrêmement variées, allant des sautes d’humeur à la paralysie. En fait, il y a autant de séquelles qu’il y a de cerveaux!
Et ça rend le TCC d’autant plus difficile à gérer au quotidien.

« Un traumatisme crânien, c’est pour la vie. »

Martin Matte

Fondateur et porte-parole

C’est grave, alors?

Ça dépend. Si le TCC est léger, le dysfonctionnement peut être temporaire, le temps que tout se remette en place. Dans le cas d’un TCC modéré ou sévère, les séquelles sont souvent permanentes.

Troubles physiques

Paralysie totale ou partielle 
Difficulté de coordination 
Diminution ou perte de la vue et de l’ouïe

Troubles cognitifs

Difficultés d’apprentissage 
Déficits de l’attention et de la concentration 
Troubles de mémoire et du langage

Troubles psychologiques

Impatience 
Perte d’inhibition 
Agressivité

Par exemple, Christian n’a plus de mémoire immédiate ni d’inhibition.

Mais même ça, il l’oublie.

LE TCC, ça fait mal en-dedans.

Un traumatisme crânien laisse parfois des séquelles invisibles. Les lésions au cerveau peuvent non seulement altérer les capacités physiques, mais aussi modifier la personnalité de la personne qui a subi un TCC.

 L’ensemble de ces séquelles peut nuire à ses activités quotidiennes et à ses habiletés sociales. Elles peuvent également engendrer des conséquences sur les plans familial, social, professionnel et autres. La victime n’a pas toujours conscience de ces séquelles, ce qui peut exacerber son sentiment de confusion et d’inadéquation.

Estime de soi

Le sentiment d’impuissance, les séquelles, le regard des autres… c’est dur sur l’amour-propre.

Isolement

Impact sur les relations sociales, difficulté à trouver des gens comme soi… on se sent seul avec son TCC.

Préjugés

Le TCC est méconnu, et ses manifestations, visibles ou non, viennent avec leur lot de préjugés.

Perte d’autonomie

Aidants naturels, ressources qualifiées : certaines victimes ont besoin des autres pour mener une vie digne.

Enjeux professionnels

Perte d’emploi, invalidité temporaire ou permanente, enjeux interpersonnels : le TCC peut compliquer l’accès au marché du travail.

Soutien nécessaire

Une personne qui a subi un TCC aura probablement besoin de soutien. Mais la nature de cette aide est vraiment, vraiment, vraiment difficile à anticiper, et donc à uniformiser.

 Pour une victime avec des troubles cognitifs, ça peut être de l’aide spécialisée pour organiser le quotidien, avec des outils d’aide-mémoire, ou de la stimulation pour contrer l’apathie et maintenir les acquis. Pour un enfant polyhandicapé, ça peut ressembler à une activité de répit afin de maximiser son plein potentiel. Et pour une personne qui a besoin d’encadrement 24/7, c’est un éducateur ou une éducatrice qui peut l’aider à faire une petite sortie, et offrir une pause aux proches en même temps.

Tout ça, à l’échelle de la province. Alors, sans blague : vos dons comptent.

Prévention

La prévention, ça ne tue pas

Portez un casque quand vous faites un sport de contact.

Laissez faire les textos, l’alcool et la vitesse au volant.

Ça a l’air niaiseux, mais les grands responsables des traumatismes crâniens, c’est le sport, les chutes et les accidents de la route.

  • Le TCC est la première cause de décès chez les hommes de moins de 35 ans.
  • Sur les routes du Québec, il y a un nouveau traumatisé crânien toutes les 4 heures.
  • Les accidents de la route sont responsables de 45 % de tous les cas de traumatisme crânien.

Faites attention à vous, là.

Organismes de soutien

Des ressources d’aide près de vous, ça existe.

Plusieurs organismes offrent de l’accompagnement et des activités adaptées. Trouvez celui le plus près de vous.

Voir les ressources