Un traumatisme crânien, c'est quoi ça ?
En gros, c’est un choc à la tête qui laisse des séquelles au cerveau.
Un traumatisme crânien, ou traumatisme crânio-cérébral (TCC), c’est un choc qui secoue le cerveau dans la boîte crânienne ou une lésion à la tête qui endommage les neurones, causant un dysfonctionnement cérébral.
Selon l’endroit où se situent les lésions sur le cerveau, les séquelles peuvent être extrêmement variées, allant des sautes d’humeur à la paralysie. En fait, il y a autant de séquelles qu’il y a de cerveaux!
Et ça rend le TCC d’autant plus difficile à gérer au quotidien.
« Un traumatisme crânien, c’est pour la vie. »
C’est grave, alors?
Ça dépend. Si le TCC est léger, le dysfonctionnement peut être temporaire, le temps que tout se remette en place. Dans le cas d’un TCC modéré ou sévère, les séquelles sont souvent permanentes.
Troubles physiques
Paralysie totale ou partielle
Difficulté de coordination
Diminution ou perte de la vue et de l’ouïe
Troubles cognitifs
Difficultés d’apprentissage
Déficits de l’attention et de la concentration
Troubles de mémoire et du langage
Troubles psychologiques
Impatience
Perte d’inhibition
Agressivité
LE TCC, ça fait mal en-dedans.
Un traumatisme crânien laisse parfois des séquelles invisibles. Les lésions au cerveau peuvent non seulement altérer les capacités physiques, mais aussi modifier la personnalité de la personne qui a subi un TCC.
L’ensemble de ces séquelles peut nuire à ses activités quotidiennes et à ses habiletés sociales. Elles peuvent également engendrer des conséquences sur les plans familial, social, professionnel et autres. La victime n’a pas toujours conscience de ces séquelles, ce qui peut exacerber son sentiment de confusion et d’inadéquation.
Estime de soi
Isolement
Préjugés
Perte d’autonomie
Enjeux professionnels
Soutien nécessaire
Une personne qui a subi un TCC aura probablement besoin de soutien. Mais la nature de cette aide est vraiment, vraiment, vraiment difficile à anticiper, et donc à uniformiser.
Pour une victime avec des troubles cognitifs, ça peut être de l’aide spécialisée pour organiser le quotidien, avec des outils d’aide-mémoire, ou de la stimulation pour contrer l’apathie et maintenir les acquis. Pour un enfant polyhandicapé, ça peut ressembler à une activité de répit afin de maximiser son plein potentiel. Et pour une personne qui a besoin d’encadrement 24/7, c’est un éducateur ou une éducatrice qui peut l’aider à faire une petite sortie, et offrir une pause aux proches en même temps.
Tout ça, à l’échelle de la province. Alors, sans blague : vos dons comptent.
La prévention, ça ne tue pas
Portez un casque quand vous faites un sport de contact.
Laissez faire les textos, l’alcool et la vitesse au volant.
Ça a l’air niaiseux, mais les grands responsables des traumatismes crâniens, c’est le sport, les chutes et les accidents de la route.
- Le TCC est la première cause de décès chez les hommes de moins de 35 ans.
- Sur les routes du Québec, il y a un nouveau traumatisé crânien toutes les 4 heures.
- Les accidents de la route sont responsables de 45 % de tous les cas de traumatisme crânien.
Faites attention à vous, là.